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Accepter ou accueillir ?

par Isabelle Padovani

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Vous êtes nombreux à m'écrire pour me dire combien vous appréciez la conférence que j'ai donné dans le cadre du 6ème Sommet de la Conscience (qui a lieu en ce moment, du 21 au 30 mars) sur le thème "Accueillir et exprimer nos limites au service de la réalisation de nos rêves".

Un des points qui semble vous parler énormément est la différence que je fais entre accepter et accueillir, ma préférence allant vers l'accueil.

J'ai donc l'élan ce matin de vous partager un texte que j'avais écrit il y a quelques temps sur ce thème, me disant qu'il pourra contribuer à la clarté sur ce thème et favoriser la détente intérieure.

LA VIOLENCE CACHEE DE L'ACCEPTATION

Une des croyances les plus répandues
dans les milieux dits "spirituels"
est celle que l'acceptation
est la voie royale vers la paix intérieure :
"Ce à quoi je résiste persiste, ce que j'accepte se transforme"...

Le seul souci est qu'à la seconde
où l'Enfant-Moi entend cela,
il transforme cette phrase en exigence intérieure,
en "je DOIS accepter tout ce qui est".

Commence alors le calvaire intérieur
de vivre l'incapacité quotidienne
à accepter autant qu'on le voudrait...

Du coup, on se juge nul, incapable, etc,
bref, on se traite avec beaucoup de violence,
ce qui ne fait que nous éloigner
de la précieuse paix intérieure
vers laquelle l'acceptation était sensée nous conduire...

Il peut alors être précieux
de montrer à l'Enfant-Moi
la réalité de ce qui se passe :
à chaque fois qu'il se dit "je dois accepter ceci",
c'est le signe évident qu'une part de lui
n'accepte pas ce qui est en train de se passer...

Deux aspects de lui sont donc actifs en cet instant :
un qui n'accepte pas ce qui est en train de se passer
et un autre qui aimerait l'accepter...

Du coup, tout focalisé qu'il est sur "je dois accepter ce qui est",
il oublie d'inclure dans son acceptation
la part de lui qui, en cet instant,
n'accepte pas ce qui est,
générant ainsi violence intérieure,
non-coopération de la part non acceptante
qui ne se sent pas prise en compte
et frustration intense
de la part qui voudrait pouvoir accepter.

Le raccourci nonviolent
vers l'acceptation véritable pourrait alors être
de prendre le temps d'accueillir nos deux aspects, ensemble :
un peu comme un parent qui prend ses jumeaux,
un dans chaque bras, avec tendresse...

Prendre contre soi,
câliner la part qui voudrait accepter...
Et prendre également contre soi,
câliner, la part qui n'accepte pas...
Rester gentiment là avec elles,
sans rien chercher à résoudre,
en faisant savoir à ces deux aspects de l'Enfant-Moi
qu'ils peuvent être là, juste tels qu'ils sont, l'un et l'autre...

Mon expérience est que ce bienveillant câlin
favorise la détente intérieure de l'Enfant-Moi...
nous permettant de goûter vraiment à la paix intérieure...

👉 Vous pouvez faire un pas de plus dans l'apprentissage de l'accueil de vos multiples aspects intérieurs en écoutant la conférence d'une heure que j'ai donné dans le cadre du 6ème Sommet de la Conscience, ainsi que l'atelier pratique inédit de 40 minutes dans lequel je vous accompagne pas à pas dans l’accueil de vos limites.
Vous pourrez y découvrir en quoi vos limites actuelles sont de précieux alliés au service de votre réalisation et voir concrètement comment accueillir vos limites peut vous permettre de vivre plus de paix intérieure et de joie.
Pour y accéder, cliquez sur le bouton ci-dessous :

De tout coeur, je vous souhaite le meilleur dans l'accueil de votre être ! 🌞

Isabelle Padovani
www.communification.eu